L’incroyable dérive des arrêts de travail en 2022

Cette histoire à peine croyable nous est comptée par nos amis de la compagnie Entoria (www.entoria.fr) à propos de la LFSS 2024 (Loi de financement de la Sécurité Sociale ).

La crise du Covid a permis comme chacun sait la généralisation des téléconsultations ; elles passent ainsi de 5% à 77% des praticiens de 2019 à 2022.

D’un outil raisonné et raisonnable, cette pratique est devenue folle :

En 2022, 450 000 arrêts de travail (hors Covid) ont été « prescrits » par téléconsultation, d’une durée moyenne de 18 jours. Les « plateformes » de téléconsultation permettent en effet à tout un chacun de solliciter des arrêts de travail ou des prescriptions aux 4 coins de la France.

Qui plus est, 75% de ces arrêts n’ont donné lieu à aucune prescription médicamenteuse…

Pour information, la facture totale des arrêts de travail de 2022 s’est élevée à 10 milliards d’euros.

Ces pratiques inquiétantes ont naturellement contribué à l’explosion en 2022 de l’absentéisme en entreprise (50% des salariés absents au moins 1 jour, contre 30% en 2019).

La LFSS 2024 vient de siffler la fin de la récréation, en bannissant (à quelques exceptions près) les arrêts de plus de 3 jours ainsi obtenus.

« Ce n’est pas une raison parce que rien ne marche droit pour que tout aille de travers » (Pierre DAC)

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