15 millions de sinistres traités par an, plus de 40 000 déclarations chaque jour : l’assurance est devenue une industrie de masse qui cherche à optimiser ses couts.
Face au coût croissant des expertises, les assureurs ont donc cherché des économies, occasionnant de plus un traitement plus rapide des sinistres.
Le mouvement a démarré le 1er mai 68, et a donné naissance à la convention IDA (automobile).
Vol, incendie, construction,.. : de nombreuses branches ont vu naître leur convention :
1968 IDA Automobile
1987 CRAC Construction
2002 IRCA Corporel auto
2018 IRSI Dégât des eaux et incendie
Le mécanisme est toujours le même : un des assureurs du sinistre le gère, le règle et exerce (ou pas) un recours contre les autres assureurs.
La traduction concrète pour le sinistré est qu’il n’y a (en dessous d’un certain plafond) pas d’expertise ou un expert unique.
A noter que la convention n’est opposable ni aux victimes, ni aux assurés, ni aux tiers : ils ne l’ont pas signée !
Enfin, certaines petites compagnies peuvent être non signataires (le sinistre est alors traité de manière conventionnelle).
Le futur est probablement :
-à l’extension du nombre de conventions (à d’autres types d’assurances)
-à l’internationalisation du dispositif
-à d’autres formes de baisse des coûts (téléexpertise)